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Quitter Paris

by Mes Petites Amoureuses

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1.
Quitter Paris (V.Bayard) : Pour de l’exotique de l’oriental /J'aurais vendu mon âge pour quitter Paris /J’aurais bien pris le large avec de l’arthrite /Juste pour ne plus voir Paris ! /Qu’on m’enferme ailleurs si possible où le bleu du ciel est encore visible. /J’aimerais ces hamacs poétiques les yeux dans les cieux en attendant la suite. /Et puis être seule en pensant à toi, parler aux silences que je tutoie. Attendre la lune qui comprend si bien / Que c’est juste d’espace dont j’ai besoin. / J’aime promener mon cœur selon ses envies /A n’importe quelle heure, dans chaque pays. / Ainsi on peut voir parlant autrement. /Le ciel se changer dans ses mouvements /Le tout prend son temps et c’est ainsi. /Excepté en plein cœur de Paris ! / C’est vrai que j’aurai pu t’envier parfois /A l’époque d’avant à l’époque d’autrefois / Où la lune vivait si près de toi / Que chaque nuit, elle dormait dans tes bras./Tes heures vertes infinies ne coloraient pas la scène /Tout rimait à glisser ma main dans la tienne /Parmi tous ces souvenirs qui marchent en sifflant ./ L'Absinthe absout sur son sein un silence soudain. / Pour de l’exotique de l’oriental / J’aurai vendu mon âge pour quitter Paris. / Et ne plus voir Paris. / Et pour quitter Paris / Et ne plus voir Paris. / L’espace d’un dernier verre / Je relis l’homme et la mer ! /L’espace d’un dernier verre / Je relis l’homme et la mer/ Je relis l’homme et la mer / Je relis l’homme et la mer...
2.
Syracuse 04:15
Syracuse (V.Bayard) : Hier nous étions au froid / Aujourd'hui c'est Syracuse...Je crois... /Je n'ai pas quitté l'horizontal / L'or ici se résume à ça ! / Que le ciel est beau par dessus toi / Des langues saisonnières y résonnent ! / Je n'ai pas cherché à tourner en rond / Je n'ai pas cherché à tourner en rond. / Il y a des jours qui impressionnent / Il y a des jours qui impressionnent / Que tes yeux se mouchent. / Allons prendre les grands souffles aux larges / Rogner l'encablure des calanques /Les embruns sont subtils, l'iode est là / Respirer n'est qu' infime, tout est là ! / Tout est là ! /L'air s'écoute aux coquilles / L'âge se grappille / Les plaies se referment / Les atomes se parlent / Les cœurs se fouillent / Des rires fous s'emballent / Saline et métisse, les passions font l'âme ! / Aux enfants debout visant le large... / Aux enfants debout visant le large...
3.
Christine 04:03
Christine (V.Bayard) : Christine c'est mon amour et ça m'énerve car Renaud c'est le sien /Elle écoute tout ses albums en boucle en oubliant le mien / Quand j'en ai marre d'les entendre chanter dans notre salon comme des loubards / J'l'emmène s'dégourdir les guibolles en attendant le soir / C'est là qu'elle regarde de travers les mauvais flics, les vrais bourgeois / Qu'elle dit qu'en plus de vivre armés ces cons là ils ont peur du noir / Moi j'en profite pour l'embrasser et lui targuer des phrases toutes belles / Lui préciser une fois sur deux où Arthur y a mis les mains / Elle commence à se délasser et regarde l'horizon très loin / Elle m'dit c'est vrai qu'Rimbaud c'est beau... On dirait du Renaud. / On se marre comme ça toute la journée en enfantant des choses nouvelles / Pour éviter la vie blasée / aigrie d'un proche ou d'un collègue / On s'parle d'amour et d'la smala qu'on pourrait bien avoir / Léopoldine, le chat Gribouille, Auguste, Django et sa guitare / Rien n'y est vraiment faux... On dirait du Renaud. / Les soirs quand la lune est cloutée qu'un rien l'hérisse la fout en rogne / Je m'fais toute p'tite pour qu'elle s'exile, j'guette qu'elle revienne le cœur en forme / Que la gaité lui refasse la mine et qu'on reprenne la vie comaque / Sans bien ni mal à qui mieux mieux au grand galop des choses banales / Dans cette petite fraternité... Seul les fous n'finiront pas cinglé / J'te remercie d'avoir pris soin d'elle à l'époque ou j'n'étais pas là / Quand dans son cœur c'était le bordel. Jamais de haut toujours en bas. / Y'a qu'les vicelards qui aiment bien ça et des salauds putain y'en a.
4.
Ils étaient partis (V.Bayard) : Ils étaient partis trouver la paix / Effacer leurs colères / Les frontières / Les routes clandestines pour offrir à leurs pieds, des routes sans épines. /A chaque route c'est l'enfer / Y' a l'sourire d'un revolver qui est là, qui se tient près, a poinçonner leurs peaux / Pour l'honneur d'un drapeau /Pour l'honneur d'un pays qui veut vivre proprement les mains dans le sang. / Dans l'œil du soldat qui ne tremble pas / Y' a l'avenir d'une famille d'un peuple qu'on assassine / Dans l'œil du soldat qui ne tremble pas / Chaque jour une nouvelle proie. / De son histoire il n'en veut pas / D'son existence il n'en veut pas / D'son cœur qui bat il n'en veut pas / D'son frère qui souffre il n'en veut pas / Ils étaient partis trouver la paix / Effacer leurs colères / Les frontières / Les routes clandestines pour offrir à leurs pieds, des routes sans épines.
5.
Le tour du monde (V.Bayard) : Je sais le tour du monde / La chance de mes pas / La vitesse des secondes / Prendre mon temps contre toi. / J'insiste à faire ceci même si l'on ne fait pas cela / Pas pour contredire / Par amour du choix ! / Je sais le goût du soufre / La poussière d'étoiles / L'importance d'être sourde aux cieux qui témoignent / J'assiste aux visions pleines / Aveugle parfois / C'qui nous parcourt les veines / Qui être autrefois. / Je sais l'envie de tout aux plaisirs de rien /Les lentes folies douces guéries par tes mains / Je sais l'usure des torts aux creux des tensions, par l'envie d'aimer fort sans aucune raison. / Puis je travaille encore / Je rêve de tout ça... / Comme je travaille encore / Je rêve de tout ça... / Qu'est ce qu'on nous a appris ? / S'éloigner de soi ? / J'apprends l'histoire du monde / L'horreur des combats. / Ces cicatrices profondes intimes d'être là / Je sais l'amour pandore pleure inconsolable. / C'qui fait qu'on est encore / Lunaire et semblables / Lunaire et semblables.
6.
Quand elle m'accompagne (V.Bayard) : J'aime quand elle m'accompagne entendre le son de sa voix / Briller selon son âme visible aux yeux de ses charmes. / Et quand on se promène sans trop savoir où l'on va / Dès que mon cœur s'emmêle c'est elle qui démêle mes pas. / Elle a tout de ce ciel si tendre qu'elle n'en finit pas / sauf qu'il s'endort parfois et qu'elle, elle, elle veille sur moi. / J'aime quand elle m'accompagne rependre mon souffle dans sa voix / Puis disposer d'espace, d'élans pour la prendre contre moi. / J'ai goûté tant de nuits secrètes des mots à demi / Éloigné de tout repères, j'ai su son cœur, ses envies. / J'aime quand on s'accompagne unir l'ivresse de nos pas / Courtiser sans hasard l'adresse d'un autre départ. / J'aime quand elle m'accompagne, bien sur, j'aime quand elle m'accompagne...

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released June 3, 2013

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Mes Petites Amoureuses Pau, France

Mes Petites Amoureuses ? ...
Trois individus, physiquement de sexe masculin, sauf un, de sexe féminin ...
musicalement de sexe indéterminé, mais amoureux pour sûr ...
Virginie dit, chante, crie, murmure ... et gratte, et pince.
Serge et Loïc tapent, frôlent, soufflent, il leur arrive de crier ...
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